Η γνώση ως «πράγμα» του υποκειμένου και η φιλοσοφία

Η γνώση ως «πράγμα» του υποκειμένου και η φιλοσοφία

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Η γνώση ως «πράγμα» του υποκειμένου και η φιλοσοφία

Κελεσίδου-Γαλανού, Άννα

L’article comprend à titre programmatique sept idées majeures d’une thèse du connaître en tant que πράγμα (conduite) du sujet. Du même coup cette corrélation du connaître et de la conduite vise à cerner le rôle actuel e la Philosophie et la portée de l’Histoire de la Philosophie. La réfutation préjudicielle des méthodes, telle que le structuralisme, est conditionnée par l’idée de la revalorisation du sujet connaissant. En second lie est réfuté l’esprit généralisateur, fleurant toujours l’abstraction, par la thèse de l’intensité et de l’intérêt, qui constituent la différence spécifique de tout sujet dans la voie du connaître par rapport à d’autres sujets et par rapport à l’objet de la connaissance. Ceci se vérifie également sur la distance qui sépare le connaître en tant que contenu de la conscience et sa mutation par le langage. La distance est mise en relief par le schéma platonicien de l’arrangement et de l’invention (Phèdre 236 a). Les questions : «Que sais-je», «que puis-je savoir», eu égard leur importance gnoséologique, correspondent à un diptyque qui constitue l’attitude du sujet envers l’antinomie du connu et de l’inconnu, de l’espéré et de l’inespéré. Héraclite (B 18), Platon (Menon 80 e) et Aristote (Eth. à Nic. B 7 1108 a 20-23, Δ 13 1127 a) offrent autant des positions qui soutiennent et éclairent ce troisième point de l’enquête. Suit le rapport réciproque de l’intérêt et de la connaissance : par ce que nous possédons et ce que nous sommes nous connaissons ce que nous n’avons pas et nous ne sommes pas. Cette affirmation, qui s’appuie sur le témoignage des Anciens (Archytas B 3, 1-7, Empédocle B 109) conduit l’enquête au domaine de l’Histoire de la Philosophie, notamment à l’examen des doctrines qui indiquent plus qu’elles ne disent : telles les Présocratiques et la philosophie platonicienne. La thèse de Platon dans le Politique (285 d) est l’apanage de la pensée morale. Mais l’attitude philosophique est ambivalente : en tant que connaissance acquis elle est transcendance du sujet; en tant qu’orientation du sujet elle est la connaissance devenue expérience transmuée en pensée. La psychagogie ou philosophie morale est la qualité distinctive qui appartient à celui qui la professe et ne se transmet pas à la manière des connaissances objectives. En général, chez tout personne non créatrice la connaissance – pathos personnel – risque de se transformer en comportement pathologique (cf. Platon, Rép. 539 b). Toute l’activité culturelle de l’homme (connaître, agir, croire, faire) comprend des modes de relation avec le réel (connaissance, action, foi, poésie), jamais des chose en soi; c’est pourquoi toutes ces manifestations ne sont jamais au-delà du bien et du mal. Ceci égale à dire que tout dépend du comportement du sujet et de l’usage des produits ou expressions de son activité créatrice (cf. Platon, Banquet 183 d, Phèdre 274 e). L’enquête clot sur une remarque concernant le jugement en tant que mode de conduite extrêmement philosophique: «je juge donc je suis» est l’équation qui correspond aux larges dimensions de l’existence humaine.

Επετηρίδα


1977


Υποκείμενο
Γνώση
Συστηματική Φιλοσοφία
Γνωσιολογία


Text

French
Greek




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