Η πλατωνική ψυχαγωγία στη σύγχρονη σκέψη. Η διαλεκτική της μέθεξης και ο Gabriel Marcel

Η πλατωνική ψυχαγωγία στη σύγχρονη σκέψη. Η διαλεκτική της μέθεξης και ο Gabriel Marcel

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Η πλατωνική ψυχαγωγία στη σύγχρονη σκέψη. Η διαλεκτική της μέθεξης και ο Gabriel Marcel

Κελεσίδου-Γαλανού, Άννα

Il y a un sens où nous sommes tous des êtres historiques, c’ est-à-dire nous venons après d’autres êtres de qui nous pouvons avoir à nous oppose à eux; mais nous venons aussi avant d’autres êtres qui se trouveront places par rapport à nous dans une situation comparable à celle que nous occupons par rapport à nos dévanciers… C’ est ainsi que la pensée d’un philosophe qui a vécu à une époque reculée, dions Platon, peut, à un detour de notre chemin, se ravitaliser pour ainsi dire, se recharger d’une efficacite qu’elle n’avait pas paru presenter à la période antérieure. En ce sens, et si paradoxal que cela puisse sembler, il ne serait probablement pas excessif de dire qu’il peut se créer quelque chose qui ressemble à des échanges entre present et les plus lointain passé, et ceci n’est d’ailleurs que l’illustration de cette idée importante… que dans l’ordre du spiritual l’opposition du proche et du lointain change de nature et tend à se transcender (G. Marcel, Le mystère de l’Être II, 9-10). Les idées contenues dans ce passage marsélien ont été le motif de cet article sur Platon et Marcel et en meme temps son objectif. La conviction qu’il n’y a pas de parthénogénèse dans le domaine des oeuvres spirituelles, peut toujours être à la base de l’établissement de plus audacieux parallélismes. Mais l’idée marselienne du dépassement dans l’ordre du spiritual du proche et du lointain ne pourrait suggérer une étude comparative inoffensive, si l’on peut ainsi parler, étant donné que les varies rencontres spirituelles ne se font pas dans l’abstraction, au niveau de l’intellectualisme exsangue, mais sur la scène du drame humain. Si l’Histoire de la Philosophie peut être le laboratoire de la Philosophie, ce n’est pas à nos yeux pour progress de la pensée pure, hors de ses relations avec le concret. C’ est pourquoi, malgré les divergences, dans le réealisme platonicien des Idées et la philosophie marselienne du concret nous avons recherché ce qui constitue leur conception de la Philosophie comme apprentissage à vivre et en particulier à vivre humainement avec les homes. Nous vivons dans le monde des homes contre l’humain, dans un «monde livré au désir et à la crainte», un «monde cassé». Le lointain, l’agnosticisme et la misanthropie du temps où vivait Platon, ne diffère pas beaucoup du proche : de la misosophie, de la logomachies et de l’indisponibilité contemporaines, du viol du dialogue par les autorités intéressées et de l’irrespect du Toi. Les Calliclès sont toujours reels. Du meme coup, la sophistique inaunthentique – celle meme que Platon, par un déviationisme de commentaire (mais aussi par clairvoyance prophétique) a considéré comme enseignant le subjectivisme – se survit dans le fanatisme et la contrainte des consciences de nos jours. «Nombreux sont les porteurs de thyrse et rares les Bacchants» (Phedon 69 b). Platon et Marcel ont mis l’accent sur la menace contre la principe spirituel de l’homme et ont conçu la philosophie comme un psychagogie. «La function propre du Logos est d’être une façon de mener les âmes, une psychagogie» (Phédre 271 c). Pour Platon la philosophie consiste justement dans l’effort de «tourner l’âme du jour ténébreux au vrai jour, c’est-à-dire de l’élever jusqu’à la réalité» (République 521 c). L’arbre de la connaissance pousse dans le jardin de la terre et constitue la belle espérance du salut de l’âme. L’homme platonicien est l’homme de son âme; mais le philosophie platonicien, après avoir contemplé les essences éternelles descend dans la caverne de la terre et se donne pour mission le salut de la cite toute entière. L’homme marselien recherché l’idéal en traversant la voie du concret, exige l’être par l’intermédiaire es Êtres; le beau risqué philosophique révèle l’accord parfait entre le redressement moral et la Métaphysique. Nous avons mis entre parenthèse l’influence propre du christianisme chez Marcel, pour révéler dans son itinéraire philosophique ce qui est de connivance avec la recherché platonicienne de la psychagogie de l’âme. Les voies parallèles reconstituées ainsi concernent l’ontologie et de l’axiologie – toutes proportions gardées – comporte une parenté méthodologique, dont le point nucléaire est la notion du dialogue. L’ idée des liens se retrouve également dans la meme perspective gnoséologique, morale et religieuse dans cette dialectique de la participation au réel qu’est la philosophie platonicienne et la pensée marselienne. Il en est de meme de l’idée de la liberté et des notions de l’admiration et de l’espérance. Il est vrai que l’anthropologie platonicienne propose une thérapeutique eïdétique, alors que l’anthropologie marselienne une thérapeutique de la foi et de l’instersubjectivité. Mais l’essentiel est que la dialectique ascedante, dont l’objectif est la contemplation de l’Être chez Platon, est complétée par la mission pédagogique, ce qui s’apparente avec l’idée marselienne des rencontres fructueuses. Dans les deux cas il s’agit de negation du mysticisme, aussi bien que de l’inclusion dans une topographie égocentrique. L’accord se poursuit jusqu’ à la survivance d’un certain orphisme et culmine dans l’équation du redressement moral et de la soif métaphysique de l’Être.

Επετηρίδα


1974


Ιστορία της Φιλοσοφίας
Πλάτωνας
Μέθεξη
Gabriel Marcel


Text

French
Greek




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