Η γλώσσα και το νόημά της

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Η γλώσσα και το νόημά της

Θεοδωρακόπουλος, Ιωάννης Ν.

La langue en tant que lien entre le sensible et l’intelligible; la forme linguistique en tant qu’acte de différenciation de l’esprit; le mot en tant que symbole : ces trois idées constituent le point de départ de cette étude. Suit la remarque que l’acquisition de l’autoconnaissance, exploit de la pensée philosophique, a signalé la séparation entre la langue et les choses et le début de la conception de la langue comme mode de la liberté humaine. Abordant historiquement le problème du langage, doué de vie, est en corrélation avec le Logos du monde, l’harmonie de l’univers. Après avoir critiqué la position sophistique et retracé la thèse socratique du concept comme fondement logique du mot on expose la théorie platonicienne du langage comme instrument des choses et du sens. Pour Platon, la proposition est un logos, un entrelacement rationnel de mots et exprime l’essence de l’objet de la connaissance, essence saisie par le nous. L’analyse du langage est nécessairement liée avec l’analyse de l’esprit humain, que le sujet est dans l’objet et vice versa. Exemple: la notion du temps et les mots signifiant la temporalité chez certains peuples. Cette thèse rejette la conception dogmatique de la réalité toute prête, séparée de l’esprit. Au niveau du connaître tout réalité résulte d’un processus intérieur psychophysique. Le devenir étant essentiellement dans l’homme même, le langage en est le premier libérateur; l’homme forme et exprime ce monde du devenir au moyen de la langue, il objectivise ses propres états toujours en mouvement, crée une nouvelle forme de l’Être. D’où aussi l’écart entre le dit et le vécu, dont la mémoire de la vie enfantine fournit la meilleure preuve.

Επετηρίδα


1978-1979


Ιστορία της Φιλοσοφίας
Λόγος
Γλώσσα
Αισθητική


Text

French
Greek




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