Πλατωνική Δικαιοσύνη και Τιμωρία

Πλατωνική Δικαιοσύνη και Τιμωρία

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Πλατωνική Δικαιοσύνη και Τιμωρία

Κελεσίδου-Γαλανού, Άννα

On sait que le platonisme consiste dans une recherche inlassable de moyens servant l΄amélioration ou la restauration de la vie, et que c΄est cette portée du savoir qui relie la morale, la métaphysique avec la pensée politique et juridique de Platon. On sait également que le platonisme est un humanisme pédagogique. Là se trouvent aussi les fondements de la pénalité chez Platon, pénalité.dont la substantifique moelle, dans le Gorgias et les Lois, est l΄idée de l΄amélioration du coupable et le bien de la société. Notre exposé, loin de prétendre brosser le tableau complet des pénalités chez Platon et de démontrer que le philosophe, en général, en cette matière, comme en matière de droit, «est du métier», vise à réaffirmer les affinités de la pensée juridique de Platon avec, surtout, sa morale. Des problèmes, comme celui de la distinction entre l΄injustice et le dommage et de l΄injustice involontaire ne sont pas traités dans notre étude que de manière allusive. Comme il a été remarqué, «si profondément religieuse que soit dans son esprit la criminologie platonicienne, jamais la peine n΄y apparaît comme expiation. Jamais non plus elle n΄y apparaît, en tant que telle, comme vengeance» (Gernet). Dans une première partie nons étudions donc la «timoria» comme vengeance dans les dialogues de Platon: la «timoria» est prise dans le sens de la vengeance dans un contexte religieux; en étroite corrélation avec l΄idée de la justice dans un contexte politique; dans un contexte moral et juridique (le cas du meurtre). Dans une seconde partie nons étudions la «kolassis», ou le châtiment en vue du meilleur: châtiment ou peine est un moyen de correction de l΄âme humaine —comme le montre le terme associé de Κ κατευθύνειν— et de restauration des vertus qui assurent l΄ordre de l΄âme et celui de la société (mesure, obéissance aux lois, respect des parents). Dans une troisième partie nous exposons l΄étrange théorie du bonheur selon le Gorgias ou le rapport entre la justice et le châtiment. A la lumière de la leçon dans le Gorgias 480 d nous croyons pouvoir comprendre un paradoxe dans le droit pénal des Lois qui concerne les esclaves et la loi pour l΄homicide (937 b). Dans cette partie nous nous opposons à la thèse exposée en 1929 par Ch. Tzortzopoulos («La peine chez Platon», Archive de Philosophie et de Théorie des Sciences, 421-439). La dernière partie est consacrée à l΄étude de la peine comme second bien (rapport avec la médecine, et la cité des lois) et l΄attitude de Platon à l΄égard des juges, de la justice juste (Apologie) et son importance pour notre époque.

Επετηρίδα


1989-1990


Τιμωρία
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