Η τέχνη ως μίμηση

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Η τέχνη ως μίμηση

Αρβανιτάκης, Α.

Cet article, tout en partant des conceptions platoniciennes, se veut être une ébauche d΄étude de la notion de mimésis dans l΄antiquité en général. Nous croyons pouvoir affirmer que certaines idées magico-religieuses ont donné naissance à la conception que l΄art est une mimésis. C΄est le magicien qui prépare un simulacre, au moyen duquel il veut imposer sa volonté à la personne visée. C΄est l΄artisan archaïque qui prépare le simulacre d΄un dieu, dans l΄intention d΄exciter en nous des sentiments religieux, tels la terreur sacrée, l΄extase etc. Au Ve siècle la mimésis devait être assez éloignée de ses racines magiques et religieuses et était devenue plutôt une «théorie esthétique», que Socrate et Platon ont acceptée et incorporée à leur système philosophique. La remarque d΄Aristote que la mimésis nous donne du plaisir concerne uniquement l΄aspect «esthétique» de la mimésis. La mimésis esthétique peut être divisée en deux ou trois catégories. Il y a la mimésis servile, qui vise à la ressemblance; on imite seulement la surface. On nous montre les choses comme dans un miroir. Ici la capacité technique et la dextérité jouent le rôle principal. Mais il y a des artistes qui visent au fond des choses et à l΄essentiel. Leur réussite ne se détermine pas par la ressemblance. Les matériaux et les autres moyens dont ils se servent sont des conventions, des «signes», des symboles, propres à nous dévoiler des réalités profondes et d΄éveiller en nous les sentiments appropriés. On se limite à l΄essentiel et à ce qui est hors du temps. C΄est l΄art de Pindare. Cette mimésis peut prendre une forme spéciale: tout en visant à l΄essentiel, elle se sert de détails soigneuseument choisis, pour obtenir une ressemblance avancée. C΄est le «réalisme» d΄Homère. Platon connaît bien que la plupart des artistes grecs, anciens et contemporains, ne sont pas des imitateurs serviles. Et cependant il est hostile envers tous ces artistes. La raison en est que, d΄après lui, ils imitent des choses qu΄ils ne connaissent pas et que leurs œuvres sont fatales pour la santé morale de leurs concitoyens. Il en résulte que si les artistes acquérissaient une formation philosophique, s΄ils savaient que le monde sensible n΄est qu΄un vague reflet de la réalité des idées, s΄ils travaillaient, s΄ils «imitaient» an ayant les yeux fixés sur ces hauts modèles, leurs œuvres auraient plus de «réalité», leur influence morale serait louable. Dans ce cas, ils seraient bien accueillis et honorés par la cité idéale. Platon lui-même nous a laissé maints exemples de cet art sublime et moral, tel qu΄il le concevait.

Επετηρίδα


1995-1996


Αριστοτέλης
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