Η έννοια της ανάμνησης στο έργο του Marcel Proust

Η έννοια της ανάμνησης στο έργο του Marcel Proust

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Η έννοια της ανάμνησης στο έργο του Marcel Proust

Χριστοδουλίδη - Μαζαράκη, Αγγελική

Dans la Recherche du Temps perdu, Proust disait souvent que parmi les écrivains qu΄il estimait, quelques uns s΄étaient occupés des sujets concernant la mémoire et qu΄ils l΄avaient aidé dans son travail. Il citait, Chateaubriand, Baudelaire et d΄autres, qui parlent d΄expériences personnes où le présent est directement lié au passé. Dans notre étude, sur la nature de la mémoire proustienne nous aurons recours à deux philosophes, Platon et Bergson. Platon a developpé une théorie du savoir fondée sur la notion de la réminiscence. Le point capital de cette théorie est qu΄elle a contesté l΄origine du savoir par les expériences des sensations et qu΄elle a reconnu comme vrai savoir celui qui est basé dialectiquement sur les causes logiques qui justifient leur vérité Ces causes, comme Platon l΄affirme dans Menon, se trouvent en nous quand nous essayons de nous souvenir. La théorie des idées que Platon a développé plus tard est la réponse à la question, comment l΄âme conquiert le savoir. Ce qui est important ici est que Platon rejette le savoir empirique et prend parti pour la reconnaissance ou la réminiscence des relations logiques. Il est clair que Proust avait étudié Platon et il a été initié à ses théories. Bergson, d΄autre part, dans le deuxième chapitre de son œuvre Matière et Mémoire analyse la différence qui existe entre sortes de mémoire: la mémoire habituelle et la mémoire propre ou spontanée. Dans le troisième chapitre Bergson examine les différentes façons dont ces deux sortes de mémoire se pénètrent ayant tendance à se transformer en expérience habituelle. Tout semble dépendre de la façon dont ces deux sortes de mémoire fonctionnent en nous. Malgré l΄opinion différente de Proust, la distinction entre mémoire volontaire et involontaire est fondamentale pour le raisonnement de Bergson. Il semble que, quand Proust affirmait qu΄il n΄avait pas été influencé par Bergson, il n΄était pas sincère. L΄épistémologie, par conséquent, de Proust pourrait être appelée platonicienne, puisque la mémoire est la source de tout savoir et bergsonienne, puisqu΄elle distignue deux sortes de mémoire: spontanée -involontaire et habituelle- volontaire. Les éléments des théories que Proust rejette sont aussi importants. L΄idée de la reincarnation comme mythe et métaphore pour la transcendance humaine le fascine peut-être, mais il l΄emploie seulement quant il utilise des formes poétiques élevées; Proust restreint la mémoire dans les dimensions d΄un cercle de vie. Bien qu΄il utilise souvent le mot essence lorqu΄il parle de l΄intelligence, il ne se réfère jamais à un être supreme qui pourrait évoquer les idées platoniciennes. Proust est en général très attentif, quand il s΄agit d΄êtres suprêmes ou d΄expériences qui ont à faire à ces êtres Mais il refuse d΄admettre la continuité rigide de la durée, c΄est à dire la façon par laquelle l΄intuition bergsonienne fonctionne. Dans la Recherche du Temps Perdu le saut de la mémoire involontaire est décrit comme coïncidence, indépendante de la durée qui la dépasse de beaucoup. Nous pouvons remarquer, en général, que cette œuvre a, dans son ensemble, la structure de la chute / rédemption, qui semble rechercher une interprétation spirituelle.

Επετηρίδα


1997-1998


Ιστορία της Φιλοσοφίας
Πλατωνική Φιλοσοφία
Ανάμνηση
Marcel Proust
Μνήμη
Πλάτωνας
Henri Bergson


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